Voyage en Arménie...
image http://www.tsarvoyages-caucase.com
(départ le 22 juillet 2017 / retour le 8 août)-
durée : 18 jours de circuit avec possibilité de ne faire
que les 14 premiers jours pour revenir plus tôt
Ce voyage inédit s'adresse à toutes celles et tous ceux qui
désirent en savoir davantage sur ce pays aux dimensions modestes mais
qui se trouve être une région clé entre les Alpes et l'Himalaya : Le
sud Caucase n'a été étudié que très récemment à la lumière des
nouvelles données géophysiques. Il n'y a que peu ou pas de publications de la part
des géologues Russes qui avaient un peu "oublié" la région sur le plan
scientifique depuis les années 1970...
Nos amis géologues de Grenoble qui ont bien étudié
la région tout récemment nous aident dans ce projet ;
Stéphane Guillot m'a fait connaître Yann Rolland qui
connaît très bien le pays pour y avoir mené des
relevés de terrain déjà plusieurs fois et qui m'a
proposé de préparer notre excursion avec Ghazar Galoyan,
qui travaille actuellement à l'institut de géologie
d'Erevan. Ce dernier est vraiment ravi de nous faire découvrir
son pays : il nous accompagnera sur le terrain et nous montrera une
géologie assez étonnante sur les failles Est Anatoliennes
(volcans décalés !) dans un contexte tectonique
intermédiaire entre celui des Alpes et de l'Himalaya...
L'activité importante et toujours actuelle des formations que
nous visiterons (fermeture d'un domaine océanique datant de 10
MA seulement !) sera attestée par une série
d'observations extraordinaires : Des vestiges antiques recouverts de
laves, des affleurements ophiolitiques témoins d'une obduction
très visible... Il m'est impossible d'en faire la liste ici tant
le sujet est vaste !
Inscrivez-vous, il reste quelques places : je souhaite limiter le
groupe à 20 personnes pour ce voyage qui se présente
comme le premier d'une série dans cette région...
écrivez-moi ici
descriptif (en Anglais ... mais notre géologue est francophone, je vous rassure !)
JM Berthier
|
 |
Info pratiques : vol
Paris-Erevan + prise en charge complète de l'équipe,
transferts hôtel, organisation de l'hébergement sur le
trajet en Bed and Breakfast chez l'habitant, petit trek avec camp et
autres hébergements en hôtels pour un prix total maximal de 2300
euros pour la version longue, moins de 1900 euros pour la version 14
jours (et même encore moins si le groupe est constitué d'un
nombre suffisant de personnes)
Documentation scientifique et géogaphique ici en préparation.
Isopaque, qu'est-ce que ça veut dire ?
...
Chacun sa bière ! |

image extraite de la thèse "Les failles actives d’Armenie : estimation des vitesses de
deplacement par la geodesie (GPS), l’archeosismologie et
la paleosismologie"
Vahan Davtyan |
extrait du numéro spécial France-Arménie (http://www.france-armenie.fr)
Située
entre mer Caspienne et mer Noire, sans ouverture maritime,
l’Arménie est la plus montagneuse des républiques
du sud du Caucase, avec une altitude moyenne de 1 800 m. 90% du
territoire est situé à plus de 1 000 m d’altitude,
culminant à 4 090 m au mont Arakadz, ensemble volcanique qui
s’étend sur 8 000 km2 au centre du pays et traversé
en écharpe par la chaîne du Zanguezour. Le massif
arménien, partie du Petit Caucase qui le ferme, au nord, comme
une barrière, et du Taurus arménien au sud, est un
musée géologique où coexistent les roches
métamorphiques, sédimentaires et volcaniques
(porphyrines, tufs, basalte) et où se concentrent
d’importantes ressources en minerais, en particulier le
molybdène et le cuivre.
L’organisation
physique de ce territoire élevé apparaît
désordonnée. La succession de crêtes, de pics, de
vallées en gorges profondes et de hauts plateaux dessine une
armature complexe d’où émergent quelques
rangées de chaînes, tantôt parallèles,
tantôt convergentes : ainsi, la chaîne du Zanguezour, de
direction méridienne - 3 829 m au mont Kapoutjour - qui prend en
écharpe toute la partie centrale du pays et se termine, au sud,
à la frontière iranienne.
Au
nord, d’autres chaînes s’élèvent
à plus de 3 000 m, monts Pambak, étirés
d’est en ouest, monts Vardenis, au sud du lac Sevan.
Le
compartimentage du relief est à l’origine des
difficultés d’accessibilité. La région
méridionale de Siounik, mal desservie, a longtemps
été isolée : pays austère et
répulsif, le Zanguezour, jadis inaccessible, fut un des derniers
bastions d’indépendance des communautés paysannes.
C’est là qu’ont eu lieu des combats
célèbres contre l’envahisseur perse et turc,
enparticulier au XVIIIe siècle sous les ordres de David Bek,
hérosnational, qui libéra la région en
levant une armée de volontaires, en 1722.
Les
formes spectaculaires des gorges de la Vorotan, creusées en
canyons de 500 à 700 m de profondeur, et les versants abrupts
sculptés dans des matériaux volcaniques et des
sédiments où alternent marnes et calcaires, n’ont
pas découragé l’implantation humaine. Les parois
verticales des cheminées de fées, labyrinthe de pyramides
de type taffoni et de colonnes coiffées d’un chapeau de
roche dure, que les habitants nom- maient « forêts de
pierres », caractérisent les paysages de la région
de Goris. Jadis, les pay- sans vivaient misérablement dans des
habitations troglodytiques dont certaines servent encore
aujourd’hui. Montagne refuge, le Zanguezour recèle des
paysages grandioses, d’une beauté sévère :
le monastère de Tatev en est une illustration.