Réforme des lycées

SVT en DANGER

ACTION à mener en urgence


INFORMATIONS SUR LA REFORME DU LYCEE :

La réforme Chatel est passée...

les textes régissant les nouvelles structures ont été publiés au JO du 28 janvier 2010.

Cette réforme, pourtant longuement préparée en amont (rapports de l’IGEN sur les séries S et L, rapport Descoings, etc), présente un choix politique à l’inverse des discours ministériels et du président de la république qui faisaient le triste constat d’une baisse du nombre de scientifiques dans notre pays et du désamour des citoyens de ce pays envers la chose scientifique. Le choix du ministre ne va pas dans ce sens. Moins d’heures de sciences en seconde, moins d’heures de sciences en série S, pas plus dans les séries non scientifiques.

Non cette réforme ne convient pas aux enseignants de SVT, et c’est ce discours que l’APBG a transmis aux conseillers du ministre, et de M. Sarkozy, ainsi qu’aux médias, même si ces derniers ont préféré relayer les actions des historiens, et des économistes.

Si la diminution horaire des SVT est problématique, ce qui est très grave c’est la perte de tout cadre national sur les horaires de travaux pratiques en groupes restreints. Ceci casse le caractère national de notre enseignement, et va avoir pour conséquences des choix horaires différents pour chaque établissement. Les élèves de France n’auront donc plus le même enseignement, et cela ouvre également la voie à une concurrence entre les lycées. C’est inacceptable !


Le Comité National de l’APBG du 24 janvier propose la ligne suivante :


- D’une part, parce qu’on ne peut pas concevoir de «vrais TP» à moins de 1,5h, et que les nouveaux programmes permettent de réaliser de nombreuses activités pratiques.

- D’autre part, il faut s’appuyer sur l’article 5 de l’arrêté sur la classe de seconde qui dit que « le projet de répartition des heures prévues pour la constitution des groupes à effectif réduit tient compte des activités impliquant l’utilisation des salles spécialement équipées et comportant un nombre limité de places ». Nos salles de TP s’inscrivent dans cette définition.


Pour les évaluations, il faudra trouver une méthode, mais il ne faut pas que ce problème entraine moins d’heure de TP.




Les SVT n’auraient-elles pas une démarche pédagogique dans le cadre d’activités de laboratoire ?


L’APBG travaille sur des pistes autour des thèmes de l’option MPS, et vous les communiquera dès que possible.


Merci de votre implication.


Même si la situation est difficile, l’APBG continue à agir pour faire bouger les choses…

Serge Lacassie et le comité régional de Grenoble